La momie d'une prêtresse d'Hathor portait, il y a 4000 ans (XI° dynastie, Moyen Empire), des motifs abstraits et complexes faits de lignes et de points allant du nombril au pubis. Son bas-ventre était orné d'une ellipse, liée à la fertilité.
Il y eut les hommes et femmes retrouvés dans les tourbières de La momie d'une prêtresse d'Hathor portait, il y a 4000 ans (XI° dynastie, Moyen Empire), des motifs abstraits et complexes faits de lignes et de points allant du nombril au pubis. Son bas-ventre était orné d'une ellipse, liée à la fertilité.
Il y eut les hommes et femmes retrouvés dans les tourbières de
Tollund (Danemark, 2000 ans), pauvres hères exécutés et jetés dans le marais qui, patiemment, a nourrit la peau de tanins et qui en a fait des momies de cuir, aux traits parfaitement conservés.

    Les momies précolombiennes m’ont aussi fait rêver. Momies naturelles, desséchées par l’air sec et chaud des hauts-plateaux, dans leurs tombes, en position foetale, ensserrées dans de multiples couvertures aux motifs colorés et symboliques ou encore petits corps offerts aux Dieux dans des sanctuaires perdus sur les plus hautes montagnes andines, dans les neiges éternelles…

Ötzi, surnommé Hibernatus, dans le Haut-Adige (entre l’Italie et l’Autriche)…

Puis vinrent les momies de l’Altaï et du désert de Gobie, princes mongols, mystères (entres autres) d’une momie aux traits caucasiens dans une région totalement asiatique…

  C’est ici que le lien entre momies et tatouages s’effectue. Les Scythes, premier peuple-centaure m’ont fasciné par les descriptions de leur mode de vie et du culte qu’ils vouaient au cheval. Des momies ont donc été retrouvées, tatouées de motifs rappelant ceux observés sur les harnachements de leurs chevaux.

Il existe des momies dans de nombreuses parties du globe, certaines portent des tatouages, d'autres non. Ce sujet est passionnant et réuni archéologie, dermatologie, ethnologie, histoire et histoire de l'art.