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Les
Scythes
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Brutal, barbare, le Scythe n’en apprécie pas moins les belles
choses. Les seules traces qu’ont pu nous laisser les Scythes
sur leur civilisation, le sont par les peuples qu’ils ont
côtoyés. Hérodote, vers 450 av. J.-C., par exemple a
rapporté des détails qu’il a pu observé lui-même en
parcourant les côtes de la mer Noire.
Les
orfèvres ont ainsi décorés des récipients en argent et or où
sont sculptés des Scythes dans les gestes quotidien, avec réalisme
et détails.
Les
harnachements de chevaux sont d’un apparat resplendissant,
avec des sculptures de selle dorées à la feuille, des feutres
de couleurs vives, rouge, jaune, bleu… Pour effrayer l’ennemi
et en lien avec le culte d’un dieu cornu, les chevaux portent
sur la tête de faux bois de cerf.
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Lors du décès d'un personnage important, son
corps était embaumer, viscères et cerveau remplacés par des
herbes aromatiques. Le corps était ensuite présenté au peuple
dans un char, conçu spécialement, et parcourait la steppe de
tribu en tribu. La mise au tombeau se faisait au cours d'une cérémonie où
des serviteurs et des chevaux étaient sacrifiées. Le statut élevé
accordé au cheval guide le choix des bêtes promises à ce
sacrifice. Ce sont en général des étalons bien nourris mais
plutôt âgés. Ils ont disposés autour du défunt avec tout l'harnachement
et en position naturelle. L'homme est enveloppé de couvertures
de feutre épaisses avec ses bijoux et ses armes. Les tumulus
sont conçus pour conserver une température basse toute
l'année. En hiver, l'air froid pénètre entre les
pierres qui couronnent la structure et gel le sol. En été, la
chaleur est stoppée par les pierres et ne peut atteindre la
chambre mortuaire.
Et l'on en vient aux tatouages
de ces redoutables guerriers !
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